La FRB organise le 26 septembre 2023, en collaboration avec RespectOcean, une "midi conf"* sur le thème "La vie sous la banquise" par Nathalie Morata. Dans tous les océans de notre planète, l’écosystème marin repose sur son premier maillon des micro algues, aussi appelées « phytoplancton ». Comme les plantes sur terre, le phytoplancton utilise des nutriments, du dioxyde de carbone (le fameux CO2) et de la lumière pour créer de la matière organique : c’est le processus de photosynthèse, exclusivement réalisé dans les couches de surface de l’océan. Dans les régions polaires, il existe une algue spécifique que l’on ne trouve qu’en présence de banquise : les « algues de glaces » se développent directement dans la glace de la banquise. Les algues de glace constituent un apport nutritif fondamental pour tout le reste de la chaine alimentaire marine polaire. En faisant disparaitre la banquise, le changement climatique provoque une diminution des algues de glaces, ayant des répercussions pour les écosystèmes polaires. Pourquoi étudier les régions polaires ? Comment le changement climatique impacte les écosystèmes polaires ? Comment les scientifiques étudient ces environnements difficiles d’accès ? RespectOcean étant membre de l’Assemblée des parties prenantes (APP) et du Conseil d'orientation stratégique (COS) de la FRB et Nathalie Morata membre du comité d'experts du Programme biodiversité marine et économie, cette midi conf vous sera exceptionnellement ouverte. *Les midi confs sont des conférences courtes et accessibles qui sont proposées régulièrement aux membres de l’Assemblée des parties prenantes (APP) par les scientifiques de la FRB, pour leur présenter leurs travaux ou un article qui l'a particulièrement marqué avant d’ouvrir une session d'échanges avec les participant.e.s. 📅 Mardi 26 septembre à partir de 13h BiographieNathalie Morata, Responsable du Pôle Coordination Européenne et Internationale à la FRB Nathalie Morata est titulaire d’un doctorat en océanographie, elle a mené pendant 13 ans des travaux de recherche sur l’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins polaires, et a été présidente de Arctic in Rapid Transition, (ART) un réseau du International Arctic Science Committee (IASC). Soucieuse de contribuer à renforcer le lien entre science et société, elle a été conseillère scientifique auprès de l’Ambassadrice pour les Pôles et s’est investie dans des activités de médiation scientifique, notamment par des conférences auprès des scolaires et du grand public, et la publication du livre “La Carotte de Classe”. Elle a coordonné des programmes nationaux et internationaux d’éducation au changement climatique et de sciences participatives. Elle est membre des commissions « crise climatique » et « éducation et communication » de l’UICN. Qu'est ce que la FRB ?La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) été créée, à l’initiative des ministères de la recherche et de l’écologie par les principaux établissements publics de recherche, à la suite du Grenelle de l’environnement. Ce dernier avait en effet permis d’identifier 2 points essentiels pour répondre aux enjeux de biodiversité (enjeu indissociable de celui du climat et, ces dernières années en ont été la preuve si besoin en était, de celui de la santé) :
Fondation de coopération scientifique, la FRB a pour mission de soutenir et d’agir avec la recherche (c’est-à-dire notamment traduire les enjeux de la société en question de recherche) pour accroître et transférer les connaissances sur la biodiversité. Elle s’appuie pour cela sur son Conseil Scientifique constitué de 20 membres représentant les diverses disciplines de la biodiversité ainsi que sur la centaine de structures qui composent son Assemblée des parties prenantes (APP) dont émane son Conseil d’orientation stratégique (Cos). La FRB collabore avec de nombreuses instances internationales, notamment l’Ipbes (l’équivalent du Giec pour la biodiversité) dont elle assure le secrétariat et promeut les travaux en France. Des changements profonds s’imposent, encore faut-il savoir lesquels. Il est nécessaire - et urgent - de mobiliser la science et la recherche afin de les appréhender de manière globale et non partisane et d’apporter des pistes de réponses la hauteur des enjeux. Accompagner les différents acteurs de la société vers des pratiques moins dommageables, voir favorables à la biodiversité est l’une des missions importantes de la FRB. |